L’immobilier constitue un investissement sûr, même en cette période de crise. Avec son fort potentiel économique et la qualité de vie qui y est optimale, la Belgique est une destination de prédilection pour les investisseurs. Vous êtes français et envisagez d’investir dans l’immobilier en Belgique ? Comme il s’agit d’un investissement dans un autre pays, l’achat et la propriété d’un logement en Belgique sont soumis à des règlementations spécifiques. Voici tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer.
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Où investir en Belgique ?
Quand on parle de Belgique, Bruxelles est généralement la première ville qui vient à l’esprit. C’est d’ailleurs logique puisque la majorité des offres immobilières sont des maisons à vendre sur Nivelles et Bruxelles, deux villes particulièrement prisées pour leur intérêt économique et géographique. Les demandes y sont nombreuses. Votre bien immobilier ne restera donc pas inoccupé longtemps.
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Toutefois, de très belles opportunités sont également proposées dans des villes comme Anvers, Gand et Malines. Par ailleurs, Bruges et Courtrai figurent également parmi les destinations de choix pour les investisseurs immobiliers. Ces villes sont parfaites si vous prévoyez d’acheter un immeuble destiné à la location saisonnière ou une résidence pour étudiants.
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Pensez à diversifier votre investissement immobilier pour un meilleur rendement
Pour que votre investissement en Belgique soit fructueux, nous vous conseillons de diversifier vos biens immobiliers. En effet, chaque type de bien a ses propres avantages. En achetant différents types de logements, vous toucherez différents publics : résidences étudiantes, appartements destinés à la colocation, résidences pour personnes âgées, appartements en centre-ville pour les jeunes actifs. En plaçant votre argent dans ces immeubles très plébiscités, vous trouverez facilement des locataires. Ces biens immobiliers sont également plus faciles à gérer et coûtent moins cher que les immeubles de luxe. Ils représentent généralement une opération rentable.
Les frais de l’investissement immobilier en Belgique
De manière générale, la fiscalité immobilière en Belgique est plus avantageuse que le régime français. Les frais de notaire ou frais d’acte sont également différents de ceux pratiqués en France. En effet, ils sont plus élevés que les tarifs français. Pour un acte d’achat immobilier en Belgique, prévoyez entre 10 et 15% de la valeur du bien. Pour un immobilier neuf, les frais peuvent s’élever à 22%, dont 21% de TVA, et 1% environ de frais de notaire.
La fiscalité des revenus fonciers en Belgique
L’imposition des revenus fonciers en Belgique est bien plus avantageuse pour les propriétaires qu’en France. En effet, cette imposition n’est pas calculée à partir des loyers perçus, mais sur le revenu cadastral ou RC.
Le RC est basé sur le revenu net normal moyen du bien immobilier. C’est ainsi une valeur théorique pratiquée sur une année. C’est l’Administration du Cadastre, de l’Enregistrement et des Domaines (ACED) qui va procéder à l’estimation du RC à partir d’une indexation. Par contre, il est impossible de déduire les travaux des revenus locatifs pour un bien situé en Belgique.
Lors de l’achat d’un bien en Belgique, renseignez-vous sur sa valeur cadastrale. Si le RC est moindre alors que le bien a un revenu locatif important, vous obtiendrez un gain non négligeable.